Entraîner le FC Nantes est "un honneur", a clamé jeudi Jocelyn Gourvennec qui a remplacé Pierre Aristouy, limogé la veille, sur le banc du club où il s'est "le mieux senti dans (sa) carrière de joueur".

"Être entraineur du FC Nantes, c'est un honneur pour moi, comme, je pense, ont pu le ressentir des entraîneurs qui ont joué ici et qui passent pas ce poste-là", a expliqué l'ancien meneur de jeu des Canaris de 1995 à 1998.

Ces dernières années, Michel der Zakarian, Vahid Halilodzic, Antoine Kombouaré ou même Aristouy ont dirigé l'équipe première après en avoir porté le maillot.

"Je suis là parce que le FC Nantes est le club où je me suis senti le mieux dans ma carrière et dans ma vie de joueur. C'est un club qui a beaucoup compté pour moi. J'y ai passé trois ans, j'ai l'impression d'y avoir passé 10 ans et ça m'a marqué à vie", a-t-il encore expliqué, lui qui a aussi porté les maillots de Lorient, Rennes ou Marseille.

Coaché alors par les légendes du club que sont Claude Suaudeau et Reynald Denoueix, il a cependant admis que ce poste est aussi "une responsabilité parce qu'on a un héritage qui est très important".

"Il y a eu de très grands entraîneurs et des entraîneurs qui ne seront certainement jamais égalés parce qu'ils étaient hors-normes. Mais ces gens-là ont fait naître, chez moi comme chez d'autres, des envies de cultiver un esprit, du jeu, et de vivre le football de haut niveau avec des principes", a détaillé Gourvennec.

Alors que ses deux premiers matches en poste seront contre les deux premiers, Nice à la Beaujoire, samedi, et le PSG au Parc des Princes, huit jours après, il a expliqué attendre un investissement total de son groupe, actuellement 11e de Ligue 1, avec quatre points d'avance sur la zone rouge.

"Le vrai danger dans la vie d'un groupe, c'est les états d'âme des uns et des autres dans un groupe (...) c'est un comportement égocentré qui va à l'opposé de ce qu'on veut mettre en place", a-t-il expliqué.

"On a besoin de faire les choses plus que jamais ensemble", a-t-il ajouté.