Manchester United a bien réagi après le 7-0 encaissé dimanche à Liverpool en prenant une option sur les quarts de finale de la Ligue Europa, grâce à sa victoire 4-1 face au Betis Séville, jeudi, en huitième de finale aller.

Éreintés par les commentateurs et les consultants qui leur avaient reproché leur capitulation historique à Anfield, les Red Devils ont reçu un accueil plutôt compatissant de leurs supporters, sous les chutes éparses de flocons de neige.

L'entraîneur Erik ten Hag, qui avait évoqué des comportements "pas professionnels" de ses joueurs, avait choisi de leur donner une chance de se racheter en reconduisant exactement le même onze de départ.

Et le début de match très tonique de son équipe, ponctué par un but d'une frappe puissante dans la lucarne de Marcus Rashford (1-0, 6e), lui a donné raison, dans un premier temps du moins.

Car après trois grosses occasions de Wout Weghorst aux six mètres (17e) et Rashford (18e, 29e), ses joueurs se sont un peu mis dans la difficulté tout seul, ayant du mal à sortir du pressing quasiment tout-terrain des Sévillans.

Alors qu'ils n'avaient guère été dangereux, les Andalous ont égalisé sur leur première frappe cadrée, une reprise croisée de l'extérieur du droit d'Ayoze Perez hors de portée de David de Gea (1-1, 32e).

Antony marque puis vendange

Séville est même passé tout près de prendre l'avantage sur une passe du gardien espagnol directement à l'adversaire, mais le centre dévié de Perez a rebondi sur le poteau pour ressortir, juste avant la pause.

Au retour des vestiaires, toutefois, la physionomie du match a définitivement basculé tout à l'avantage des Anglais qui ont rapidement retrouvé la faille d'une sublime frappe enveloppée d'Antony dans le petit filet de la lucarne opposée (2-1, 52e).

Ils ont réussi à enfoncer rapidement le clou par Bruno Fernandes qui a bien coupé un corner de la tête au premier poteau (3-1, 58e).

Antony a encore vendangé deux énormes occasions (64e, 80e) qui auraient pu donner quelques regrets aux Red Devils avant leur voyage en Espagne la semaine prochaine pour le retour.

C'est finalement Weghorst qui leur a donné une avance plus confortable (4-1, 84e) en reprenant de près une frappe de Scott McTominay qui avait été repoussé par le vieux Claudio Bravo (39 ans).

Un but que le colosse Néerlandais a célébré avec intensité, lui qui n'avait trouvé le chemin des filets qu'une fois en 14 rencontres depuis son arrivée en prêt cet hiver.